Intégrateur, qui es-tu ? L’enquête-métier d’Effidic
Les logiciels de CRM (Customer Relationship Management) et d’ERP (Enterprise Ressource Planning) sont aujourd’hui devenus incontournables en entreprises. D’où l’importance du métier d’intégrateur de solutions logicielles.
Pointue et exigeante, cette fonction nécessite à la fois une compréhension fine des problématiques métiers de ses clients et une capacité à déployer des logiciels complexes.
Pour mieux cerner cette fonction, nous avons choisi de réaliser une « enquête métier » visant à mieux comprendre les différents aspects de cette profession : formation, travail au quotidien, obstacles, etc.
Méthodologie
L’étude a été réalisée via la passation d’un questionnaire en ligne auprès de 75 professionnels intégrateurs basés en France, au cours du mois de mars 2021. Cette étude ne prétend pas être représentative mais donner quelques pistes de réflexion sur ce métier d’intégrateur, ses avantages mais aussi les difficultés de sa pratique au quotidien.
Le questionnaire comportait 33 questions répartis en 6 chapitres : profil, parcours, missions et responsabilités, rapport au travail, formation continue et appel aux prestataires, utilisation des réseaux sociaux et passe-temps.
L’intégrateur : un passionné d’informatique, mais pas que…
Cette enquête a permis de tracer quelques contours essentiels de la profession.
Les intégrateurs interrogés sont pour la plupart des hommes et se définissent comme « chef de projet » ou « consultants », même si les considérations techniques font partie de leur quotidien. Une majorité d’entre eux travaille sur des solutions de type CRM.
Le client au cœur du métier
Le profil-type d’un intégrateur est celui d’un passionné d’informatique formé à l’Université ou en école d’Ingénieurs. C’est la curiosité, la passion pour la technologie et l’attrait pour la relation client qui motivent son orientation vers ce métier.
La relation client prend en effet une place prépondérante dans le rapport au travail de l’Intégrateur. Cet item apparaît en effet à la fois comme facteur de motivation et de fierté mais aussi comme frein à l’avancement de certains projets.
Au quotidien
Les intégrateurs interrogés réalisent majoritairement 3 à 4 projets en une année et passent en majorité plus de 6 mois sur un projet. Ils se veulent « curieux et à l’écoute » et renouvellent leurs connaissances en autodidacte ou en discutant avec ses collègues qu’ils n’hésitent pas à solliciter en cas de besoin.
Les difficultés évoquées sont principalement liées à la « lenteur d’avancement des projets » (dues à des problèmes techniques ou un manque de communication, par exemple).